Comment contourner les restrictions sur les cryptomonnaies en Iran en 2025

Comment contourner les restrictions sur les cryptomonnaies en Iran en 2025 oct., 30 2025

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Avec une inflation de 40 % par an, votre argent perdra 3,3 % chaque mois. En 6 mois, 42 % de votre valeur disparaîtra.

Avertissement important

Ne conservez jamais de grandes sommes en une fois. Le seuil de déclaration est de 10 000 $. Effectuez des transferts inférieurs à 2 500 $ pour éviter les alertes.

En Iran, acheter ou vendre des cryptomonnaies n’est pas une question de choix, mais de survie économique. Depuis le début de l’année 2025, le gouvernement a renforcé ses contrôles : interdiction totale de la publicité crypto, blocage des passerelles de paiement en rials, et surveillance obligatoire sur les échanges autorisés. Pourtant, plus de 14,7 millions d’Iraniens - soit près de 17 % de la population - utilisent encore les cryptomonnaies chaque mois. Comment font-ils ? La réponse est simple : ils ont créé un système parallèle, plus rapide, plus résistant, et bien plus intelligent que les lois du gouvernement.

Le rial s’effondre, les cryptomonnaies sauvent les économies

En 2025, l’inflation en Iran dépasse les 40 % par an. Un dollar noir coûte 300 % plus cher que le taux officiel. Les salaires sont payés en rials, mais les prix des aliments, du carburant et des médicaments montent chaque semaine. Personne ne veut garder de l’argent liquide. Ceux qui ont un peu d’épargne la transforment en actifs stables - et les cryptomonnaies sont devenues la seule option fiable.

Les Iraniens ne cherchent plus à spéculer. Ils veulent protéger leur pouvoir d’achat. Et pour ça, ils n’ont pas besoin de Binance ou de Coinbase. Ils ont besoin d’un moyen de stocker de la valeur sans passer par le système bancaire. C’est là que les stablecoins entrent en jeu - surtout le DAI sur le réseau Polygon.

DAI sur Polygon : la solution la plus utilisée en 2025

En juillet 2025, Tether a gelé 42 portefeuilles iraniens. C’était un coup dur : 1,2 million de personnes ont perdu l’accès à leurs USDT. Mais au lieu de capituler, la communauté a réagi en 28 jours. Le DAI, une stablecoin décentralisée, a explosé en popularité. Aujourd’hui, 67 % de toutes les transactions en stablecoins en Iran se font en DAI - contre seulement 3 % avant le gel.

Pourquoi DAI sur Polygon ? Trois raisons :

  • Frais ultra-bas : 0,0002 $ par transaction, contre 1,75 $ sur Ethereum.
  • Vitesse : 4,3 secondes pour une confirmation, contre 13,7 secondes pour USDT sur TRC-20.
  • Non-custodial : Pas de KYC. Pas de compte bancaire. Pas de contrôle du gouvernement.

Les Iraniens utilisent MetaMask pour stocker leur DAI. Pour l’acheter, ils passent par des bots Telegram comme @IranCryptoBridge, qui convertissent automatiquement des USDT en DAI sur Polygon. Le tout prend moins de 7 minutes. Le coût ? Moins de 0,50 $. Aucune identité requise. Aucun rapport à envoyer.

Les VPN : la porte d’entrée vers les échanges internationaux

Les échanges comme Binance et Bybit sont bloqués en Iran. Mais les Iraniens ont appris à contourner ces blocages avec des VPN. Pas n’importe lesquels : des services avec obfuscation, c’est-à-dire qui masquent le trafic pour qu’il ressemble à du trafic normal.

Les trois VPN les plus utilisés en 2025 sont NordVPN, ExpressVPN et Surfshark. Ensemble, ils représentent 63 % du marché. Les utilisateurs les combinent avec le navigateur Tor pour éviter les traces. Selon les rapports de TRM Labs, 78 % des Iraniens qui utilisent les cryptomonnaies passent par un VPN.

Le taux de réussite ? Environ 83 % pour les tentatives avec Windscribe en obfuscation. Mais attention : les interruptions sont fréquentes. Entre 16h et 18h, le gouvernement intensifie le ralentissement du réseau pour bloquer les échanges. C’est la période la plus difficile. Les utilisateurs apprennent à planifier leurs transactions en dehors de ces heures.

Un marché cryptographique clandestin dans un garage iranien, avec des GPU allumés et des personnes échangeant des cryptomonnaies via Telegram.

Telegram : le cœur battant du marché crypto iranien

Les échanges officiels comme Nobitex ont perdu 62 % de leur volume depuis juin 2025. Pourquoi ? Un piratage de 90 millions de dollars, puis des horaires de trading limités (10h-20h). Les Iraniens ne veulent plus attendre. Ils ont migré vers Telegram.

Des groupes privés de plusieurs centaines de milliers de membres fonctionnent comme des marchés de rue numériques. Là, vous trouvez des vendeurs qui échangent des cryptos contre des virements bancaires locaux. Pas de KYC. Pas de vérification. Juste un numéro de téléphone et un accord.

52 % de toutes les transactions crypto en Iran se font aujourd’hui via Telegram. Les bots automatisés gèrent les paiements, les confirmations et même les taux de change en temps réel. Les utilisateurs appellent ça « le marché noir 2.0 ».

Le minage clandestin : une économie parallèle

Le gouvernement a légalisé le minage de cryptomonnaies - mais seulement pour les grandes exploitations qui paient des tarifs d’énergie exorbitants. En mars 2025, le prix du kWh est passé de 0,004 centimes à 0,03 centimes. Pour un particulier, c’est une faillite.

Alors, 65 % du minage en Iran se fait en illégal. Des garages, des appartements, des entrepôts : partout, des GPU tournent 24h/24. Les Iraniens ont appris à brancher leurs machines sur des circuits électriques non déclarés. Ils partagent les coûts, les ventilateurs, les câbles. Certains groupes ont même créé des systèmes de partage de revenus via des contrats intelligents.

Le résultat ? 4,5 % de la puissance mondiale de minage vient d’Iran. Et la moitié de cette puissance est illégale. Le gouvernement le sait. Il ne peut rien faire. Trop de gens dépendent de ce revenu.

Le rial numérique : un échec annoncé

Le gouvernement a lancé un projet de rial numérique sur l’île de Kish. Objectif : remplacer les cryptomonnaies par une monnaie contrôlée. Résultat ? 12 400 utilisateurs actifs en septembre 2025. Moins de 0,02 % de la population crypto-active.

Pourquoi ? Parce que le rial numérique exige un ID national. Il ne peut pas être transféré à l’étranger. Il ne protège pas contre l’inflation. Et il est bloqué par les sanctions internationales. Les Iraniens ne veulent pas d’une monnaie qu’ils ne peuvent pas emporter avec eux. Ils veulent de la liberté.

Des citoyens iraniens luttent contre un représentant du gouvernement en brandissant des jetons DAI comme des armes, sous un tunnel VPN géant.

Les pièges à éviter

Contourner les restrictions ne veut pas dire être invincible. Voici les erreurs les plus courantes :

  • Utiliser un VPN gratuit : Ils sont espionnés. Certains enregistrent vos transactions.
  • Conserver vos clés privées sur un téléphone : Un malware peut les voler. Utilisez un portefeuille matériel ou une clé cryptée sur un ordinateur dédié.
  • Envoyer des grandes sommes en une fois : Le seuil de déclaration est de 10 000 $. Faites des transferts inférieurs à 2 500 $ pour éviter les alertes.
  • Ne pas vérifier les adresses de réception : Une erreur de 1 chiffre = perte totale. Doublez toujours l’adresse avant d’envoyer.

Comment commencer ? (Étape par étape)

Si vous êtes en Iran et que vous voulez protéger votre argent, voici comment faire :

  1. Téléchargez un VPN fiable : NordVPN ou ExpressVPN (version avec obfuscation).
  2. Installez MetaMask sur votre téléphone ou votre ordinateur.
  3. Rejoignez un groupe Telegram comme @IranCryptoBridge.
  4. Envoyez des rials à un vendeur local via un bot.
  5. Le bot vous envoie des USDT sur votre portefeuille.
  6. Utilisez le bot pour convertir les USDT en DAI sur Polygon.
  7. Stockez votre DAI dans MetaMask. Ne le touchez pas avant d’en avoir besoin.

Le tout prend moins d’une heure. Le coût mensuel ? Environ 7,80 $ pour le VPN. C’est moins que votre facture d’internet.

Les risques sont réels - mais les gains sont plus grands

En juillet 2025, 14 200 Iraniens ont perdu en moyenne 6 350 $ parce que Tether a gelé leurs portefeuilles. Ce n’est pas une erreur mineure. C’est un traumatisme financier.

Mais en même temps, des utilisateurs comme « RialProtector » ont préservé 85 % de leur pouvoir d’achat sur six mois en utilisant le DAI. Celui qui gardait des dollars physiques a perdu 42 % à cause des fluctuations du marché noir.

Le choix n’est pas entre sécurité et liberté. C’est entre perdre de l’argent lentement - ou le protéger rapidement.

Est-ce légal de contourner les restrictions crypto en Iran ?

Non, ce n’est pas légal. Le gouvernement interdit l’accès aux échanges étrangers, l’utilisation de VPN pour le crypto, et le minage non autorisé. Mais la loi est impossible à appliquer à grande échelle. Des millions de personnes utilisent ces méthodes, et les autorités ne peuvent pas les poursuivre toutes. C’est une situation de fait, pas de droit.

Pourquoi DAI plutôt que USDT ?

Après le gel des portefeuilles USDT en juillet 2025, les Iraniens ont perdu confiance dans Tether. DAI est décentralisé : personne ne peut le geler. Il est basé sur des contrats intelligents sur Polygon, qui sont plus rapides et moins chers. Même si DAI est moins connu, il est devenu la référence en Iran pour la sécurité et la résilience.

Puis-je utiliser un téléphone pour stocker mes cryptos ?

Oui, mais c’est risqué. Les téléphones iraniens sont souvent infectés par des logiciels espions. Si vous devez utiliser un téléphone, utilisez MetaMask avec une clé privée sauvegardée hors ligne. Ne stockez jamais vos mots de passe sur votre téléphone. Utilisez un papier, un coffre-fort, ou un portefeuille matériel comme Ledger.

Quel est le meilleur VPN pour l’Iran en 2025 ?

NordVPN et ExpressVPN sont les plus fiables, mais seulement si vous activez l’option « obfuscation » ou « Stealth Mode ». Surfshark est aussi bon et moins cher. Évitez les VPN gratuits. Ils vendent vos données. Les utilisateurs iraniens rapportent un taux de réussite de 89 % avec ces trois services après les mises à jour de septembre 2025.

Les échanges comme Nobitex sont-ils encore utiles ?

Ils ne sont plus fiables. Depuis l’attaque de juin 2025, Nobitex traite seulement 38 % de son ancien volume. Les heures de trading sont limitées. Les retraits sont lents. La plupart des utilisateurs ont migré vers Telegram et les VPN. Nobitex est devenu un vestige du passé. Utilisez-le seulement si vous n’avez pas d’autre option.

Comment savoir si un bot Telegram est sûr ?

Vérifiez s’il est officiellement recommandé par plusieurs groupes populaires comme CoinJan ou r/IranCrypto. Regardez les commentaires des utilisateurs. Un bot sûr ne demande jamais votre clé privée. Il ne vous envoie jamais de lien pour télécharger un logiciel. Il ne vous demande jamais d’envoyer des rials avant la livraison. Si vous avez un doute, attendez. Les escroqueries sont fréquentes.

3 Commentaires

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    Jean-Léonce DUPONT

    octobre 31, 2025 AT 13:39

    DAI sur Polygon, c’est la seule option sérieuse maintenant. Moins de frais, pas de KYC, et ça marche même quand le réseau est bloqué. Le gouvernement peut bien essayer, il ne peut pas arrêter la logique économique.

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    Andy Baldauf

    octobre 31, 2025 AT 15:13

    franchement j’ai testé ce truc avec mon cousin à Téhéran… il m’a envoyé 500$ en DAI en 4min avec un bot Telegram. j’ai pas eu besoin de lui donner mon nom, ni mon adresse, ni même mon numéro de téléphone. c’est fou ce que la technologie peut faire quand les gens sont motivés. on parle de survie ici, pas de specu. 🤝

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    James Schubbe

    novembre 1, 2025 AT 03:00

    VPN + MetaMask = contrôle total des occidentaux. Ils surveillent tout. Même DAI. Tether a gelé des portefeuilles… qui dit que c’est pas une mise en scène pour faire peur et pousser les gens vers DAI ? Le vrai jeu, c’est de faire croire qu’on est libre… alors qu’on est juste sur un autre serveur.

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