Impôt sur les gains en crypto : ce que vous devez vraiment savoir

Quand vous vendez vos cryptomonnaies, des actifs numériques échangés sur des blockchains, soumis à des règles fiscales selon le pays, vous créez un gain en crypto, la différence entre le prix d’achat et le prix de vente, qui peut être imposable. Ce n’est pas une taxe sur la détention, mais sur la transaction. Beaucoup pensent que si leur crypto ne passe pas par une banque, elle échappe à l’impôt. Faux. L’administration fiscale suit les échanges, même sur les plateformes décentralisées.

En France, tout profit réalisé sur une vente de crypto est soumis à l’impôt sur les gains en crypto, un prélèvement forfaitaire de 30 % depuis 2023, qui inclut impôt sur le revenu et cotisations sociales. Cela s’applique même si vous échangez Bitcoin contre Ethereum — ce n’est pas un simple « swap », c’est une vente fiscale. Et si vous utilisez vos crypto pour acheter un téléphone ou un voyage ? Même chose. La France considère chaque transaction comme une vente. Les pays comme le Portugal ou le Costa Rica, où les crypto ne sont pas taxées, attirent les détenteurs, mais ce n’est pas une solution durable : les lois évoluent vite. En Chine, c’est pire : tout est interdit, donc pas de déclaration possible. En Égypte, 3 millions de personnes utilisent des crypto malgré l’interdiction, mais elles le font dans l’ombre, sans protection fiscale ni juridique.

Vous n’êtes pas obligé de payer si vous gardez vos actifs. Mais dès que vous les transformez en euros, en autre crypto, ou même en NFT, la machine fiscale se déclenche. Les plateformes comme Binance ou Coinbase transmettent vos données à l’administration. Même les échanges décentralisés comme BaseSwap ou Uniswap ne sont plus invisibles — les outils de traçage s’améliorent. Les airdrops, comme ceux de TopGoal ou BTH, sont aussi imposables : le jeton reçu vaut son prix au moment de l’arrivée dans votre portefeuille. Et si vous perdez de l’argent ? Vous pouvez déduire vos pertes, mais seulement contre des gains de la même année. Pas de report à l’infini.

La plupart des gens ne déclarent rien. Ils pensent que personne ne sait. Mais les audits fiscaux sur les crypto ont augmenté de 400 % en trois ans en Europe. Les outils comme Chainalysis permettent de relier des adresses à des identités. Si vous avez vendu 10 000 € de crypto en 2024, l’impôt est déjà calculé dans les bases de données. Attendre le contrôle, c’est risquer des pénalités de 80 %. Mieux vaut déclarer en toute transparence, même si c’est désagréable.

Les projets comme Freicoin ou CANTO ont tenté de réinventer la finance sans impôt, mais ils n’ont pas changé la loi. Le système fiscal suit toujours l’argent, même virtuel. Ce que vous trouverez ici, c’est une collection d’articles qui décortiquent les pièges, les cas réels, et les stratégies pour ne pas payer plus que nécessaire — sans tricher. Des exemples concrets : comment déclarer un airdrop de 500 €, pourquoi vendre en fin d’année peut vous faire économiser, ou comment les pays comme le Costa Rica ou l’Égypte font sans loi, et ce que ça coûte à long terme. Ce n’est pas du conseil fiscal. C’est de la clarté.

Crypto taxation in UK: Capital gains and income tax
Crypto taxation in UK: Capital gains and income tax

Au Royaume-Uni, les gains en crypto sont soumis à l'impôt sur les gains en capital (seuil à 3 000 £) et les revenus en crypto (staking, mining) à l'impôt sur le revenu. Les règles se sont durcies en 2025.

déc., 3 2025