Crypto Afghanistan : ce qu'il faut savoir sur les cryptomonnaies dans un contexte de crise

Quand un pays est isolé par les sanctions, bloqué des systèmes bancaires internationaux, et que l’inflation détruit les économies domestiques, les gens cherchent des solutions ailleurs. C’est ici que les cryptomonnaies, des actifs numériques décentralisés qui permettent d’échanger de la valeur sans intermédiaire deviennent une lifeline. En Afghanistan, comme en Iran ou en Venezuela, les gens ne négocient pas des cryptos pour faire du trading ou gagner des rendements — ils les utilisent pour acheter de la nourriture, envoyer de l’argent à leur famille, ou simplement garder ce qu’ils ont gagné. Ce n’est pas une mode. C’est une survie.

Les stablecoins, des cryptomonnaies liées à des actifs stables comme le dollar américain comme USDT ou DAI sont les véritables héros ici. Pas de Bitcoin volatil, pas de meme coins. Des jetons qui ne bougent pas de 1 dollar, que tu peux envoyer en quelques minutes via Telegram ou une application mobile, sans passer par une banque. Et contrairement à ce que certains pensent, ce n’est pas une affaire de tech-savvy. Ce sont des mères, des commerçants, des travailleurs agricoles qui apprennent à utiliser des portefeuilles simples, à scanner des QR codes, à échanger des cryptos contre des devises locales sur des marchés informels. C’est la blockchain comme outil de base, pas comme produit financier.

Le lien avec d’autres pays sous pression, comme l’Iran, n’est pas un hasard. Les mêmes méthodes s’appliquent : utilisation de VPN pour contourner les blocages, échanges P2P via des plateformes locales, et une méfiance totale envers les exchanges officiels. Tu ne trouveras pas d’annonce officielle sur CoinMarketCap pour un airdrop en Afghanistan — parce qu’il n’y en a pas. Ce que tu trouves, c’est du terrain, du réel, du quotidien. Les articles ci-dessous te montrent comment ces dynamiques se répètent ailleurs : les escroqueries qui profitent de la désespérance, les plateformes frauduleuses qui se font passer pour des solutions, les vrais outils qui marchent malgré tout. Tu vas voir comment des projets comme Uniswap v3 sur Celo, un échange décentralisé optimisé pour les marchés émergents avec des frais minimes ou l’usage de DAI sur Polygon, une combinaison de stablecoin et de blockchain légère pour contourner les restrictions sont des modèles utiles, même si les Afghans ne les appellent pas par leur nom technique.

Il n’y a pas de guide officiel pour utiliser les cryptos en Afghanistan. Il n’y a pas de régulation, pas de protection, pas de support client. Ce que tu trouves ici, c’est la vérité brute : des gens qui se débrouillent avec ce qu’ils ont. Et si tu veux comprendre pourquoi les cryptomonnaies ne sont pas qu’un jeu pour riches dans les grandes villes occidentales, regarde ce qui se passe là-bas. Ce que tu vas lire dans les articles suivants n’est pas de la théorie. C’est ce que vivent des millions de personnes chaque jour — et ce que tu pourrais un jour devoir faire toi-même.

Arrests et répression du crypto dans l'Afghanistan sous les talibans
Arrests et répression du crypto dans l'Afghanistan sous les talibans

Les talibans ont interdit la crypto en Afghanistan en 2022, arrêtant des centaines de citoyens qui utilisaient Bitcoin et USDT pour survivre. Une répression qui touche les plus pauvres, alors que le pays est en crise humanitaire.

nov., 14 2025