HMRC crypto : comment l'UK taxe vos cryptomonnaies et ce que vous devez savoir

Quand vous achetez, vendez ou échangez des cryptomonnaies, des actifs numériques soumis à des règles fiscales spécifiques dans de nombreux pays. Also known as crypto-assets, they are treated as property by tax authorities, not currency. Au Royaume-Uni, c’est l’HMRC, l’administration fiscale britannique chargée de collecter les impôts et de faire respecter la loi fiscale qui décide de ce qui est imposable. Pas de mystère : si vous avez fait un profit, vous devez le déclarer. C’est aussi simple que ça — et aussi compliqué que ça, si vous ne savez pas par où commencer.

L’HMRC, l’administration fiscale britannique chargée de collecter les impôts et de faire respecter la loi fiscale ne fait pas de cadeaux. Même si vous n’avez pas converti vos bitcoins en livres sterling, même si vous avez échangé Ethereum contre Solana, même si vous avez reçu des tokens en airdrop, vous avez peut-être déjà créé un événement taxable. Chaque vente, chaque échange, chaque utilisation de crypto pour payer un service ou un produit peut déclencher une plus-value. Et oui, même les airdrops, des distributions gratuites de jetons souvent liées à des projets blockchain sont considérés comme des revenus. Si vous avez reçu un token sans rien payer, l’HMRC le valorise à son prix du jour, et c’est ce montant qui est imposable. Pas besoin d’attendre un chèque de l’État : vous êtes responsable de le déclarer vous-même.

Et les pertes ? Elles comptent aussi. Si vous avez vendu un token à perte, vous pouvez l’imputer sur vos gains futurs. Mais attention : vous devez garder une trace précise de chaque transaction — date, montant, prix, frais, et plateforme utilisée. Sans preuves, l’HMRC peut vous considérer comme non déclarant. Et les audits, ils en font. Des milliers de personnes ont reçu des lettres en 2023 et 2024. Pas des avertissements polis. Des demandes de justification. Si vous avez utilisé Binance, Coinbase, Kraken ou même un DEX comme Uniswap, l’HMRC peut demander vos données. Et si vous avez oublié de déclarer un airdrop TopGoal ou un token comme STR de Sterling Finance ? Même les projets morts sont traqués.

Le seuil de déclaration ? Aucun. Pas de seuil. Même un gain de 10 livres doit être déclaré. La règle de l’annual exempt amount (12 300 £ en 2024-2025) s’applique aux plus-values, pas aux revenus. Donc si vous avez vendu du Bitcoin pour 5 000 £ et que vous l’aviez acheté à 3 000 £, vous avez 2 000 £ de plus-value. Si vous n’avez pas d’autre gain, vous êtes à l’abri. Mais si vous avez aussi vendu des NFTs, ou échangé des tokens, ou reçu des récompenses en staking ? Là, ça s’additionne. Et les taux ? Entre 10 % et 20 % pour les particuliers, selon votre tranche d’impôt. Pour les traders actifs, c’est même jusqu’à 45 %.

Vous pensez que vous n’êtes pas concerné parce que vous êtes au Royaume-Uni mais que vous avez acheté vos cryptos à l’étranger ? Faux. Si vous êtes résident fiscal britannique, l’HMRC s’en fiche de l’endroit où vous avez acheté. Même si vous avez utilisé un échange offshore comme BitMEX ou WethioX, vous êtes dans le système. Et si vous avez vendu vos cryptos pour acheter une maison ou payer un voyage ? Toujours taxable. L’HMRC ne regarde pas votre intention. Elle regarde la transaction.

Dans cette collection, vous trouverez des analyses concrètes sur des projets qui ont été vendus, échangés, ou abandonnés — des tokens comme SIUUU, PDOGE, ou FRC — et vous verrez comment leurs détenteurs ont pu être touchés par la fiscalité. Vous trouverez aussi des cas réels de personnes qui ont reçu des airdrops, les ont oubliés, et se sont fait rappeler à l’ordre. Ce n’est pas une leçon théorique. C’est une liste de pièges que des milliers de personnes ont déjà franchis. Et vous, vous êtes prêt ?