Impôts sur les cryptomonnaies : ce que vous devez savoir avant de déclarer

Quand vous vendez, échangez ou même recevez des cryptomonnaies, des actifs numériques échangés sur des réseaux décentralisés comme Bitcoin ou Ethereum, vous créez une obligation fiscale. Ce n’est pas une option. Ce n’est pas une zone grise. En France, l’administration fiscale sait exactement ce que vous faites, et elle l’a prouvé en 2023 en demandant à Binance et Kraken de livrer les données de 300 000 utilisateurs. Si vous avez fait un seul trade, reçu un airdrop, une distribution gratuite de jetons, souvent liée à un nouveau projet ou un fork blockchain, ou vendu du Bitcoin pour acheter un NFT, vous avez un gains crypto, un profit réalisé par la vente ou l’échange d’une cryptomonnaie contre une autre monnaie ou une devise classique à déclarer.

Le taux d’imposition ? 30 %, c’est tout. Pas de barème progressif comme pour votre salaire. C’est un prélèvement forfaitaire unique (PFU) qui s’applique sur vos plus-values. Même si vous avez gagné 50 000 € en un an sur des altcoins, vous payez 30 %. Pas 45 %. Pas 50 %. Juste 30 %. Et si vous avez perdu de l’argent sur d’autres trades ? Vous pouvez les compenser. Mais attention : vous devez les déclarer tous, même les pertes. Sinon, vous perdez le droit de les déduire. Les fiscalité blockchain, l’ensemble des règles fiscales applicables aux transactions sur les réseaux décentralisés et aux actifs numériques ne sont pas une suggestion. C’est une obligation légale. Et les contrôles se multiplient. En 2024, plus de 12 000 foyers ont reçu une lettre de l’administration pour expliquer pourquoi leurs déclarations ne correspondaient pas à leurs mouvements sur les exchanges.

Les airdrops ? Oui, ils sont imposables. Même si vous n’avez rien payé pour les recevoir. Dès que vous les récupérez dans votre portefeuille, ils sont considérés comme un revenu. Vous devez les évaluer à leur valeur en euros au moment de la réception. Si vous les vendez ensuite, vous payez à nouveau les 30 % sur la plus-value. Même chose pour les récompenses de staking, les intérêts sur les plateformes DeFi, ou les gains de mining. Rien ne passe inaperçu. Les outils comme Koinly ou CryptoTaxCalculator existent pour vous aider à tout suivre, mais ce n’est pas un luxe : c’est une nécessité.

Vous n’avez pas besoin d’être un expert en comptabilité pour bien déclarer. Vous avez juste besoin de savoir où chercher, et de ne pas attendre le dernier moment. Les déclarations se font sur votre déclaration de revenus classique, dans la case 3AN. Pas besoin de pièce jointe spécifique — mais gardez vos relevés pendant 10 ans. Les impôts peuvent remonter bien plus loin que vous ne le pensez. Et si vous avez des doutes ? Ne jouez pas au plus malin. Mieux vaut déclarer avec une erreur que ne pas déclarer du tout. La tolérance zéro, c’est ce que l’État a choisi. Et vous, vous allez choisir quoi ?

Dans cette collection, vous trouverez des analyses concrètes sur les plateformes où vous avez échangé, les airdrops que vous avez reçus, et les pièges fiscaux que vous pourriez ignorer. Pas de théorie abstraite. Juste des faits, des exemples réels, et les réponses que vous cherchez — avant que l’administration ne vous les demande.

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