Un VASP, fournisseur de services sur actifs virtuels, est toute entreprise qui gère des cryptomonnaies pour autrui — échanges, portefeuilles, conversions, ou transferts. Au Costa Rica, ces entreprises opèrent dans une zone grise : pas d’interdiction, pas de cadre clair. C’est un terrain vague où les startups se lancent sans autorisation, et où les utilisateurs prennent des risques sans le savoir. Ce n’est pas la Suisse. Ce n’est pas le Luxembourg. C’est un pays où la technologie avance plus vite que la loi, et où les VASP peuvent exister sans être enregistrés.
Beaucoup pensent que le Costa Rica est un paradis crypto parce qu’il n’a pas de loi spécifique. Mais ce n’est pas une liberté — c’est un vide. Les VASP ici ne sont pas soumis à l’audit, à la vérification d’identité, ni à la transparence financière. Un échange peut disparaître demain, emportant vos fonds, et vous n’aurez aucun recours. Aucune banque centrale ne surveille. Aucun organisme ne publie de liste officielle. Et pourtant, des plateformes comme WethioX ou Bitrump — que vous trouvez dans nos articles — ont tenté de s’installer ici, attirées par la simplicité administrative. Le problème ? Elles ne sont pas fiables. Elles n’ont pas besoin de l’être.
La loi crypto au Costa Rica est un mythe. Il n’y a pas de loi sur les cryptomonnaies adoptée, pas de cadre MiCAR comme en Europe. Les autorités regardent ailleurs. Les banques refusent souvent les VASP. Les clients paient le prix fort : perte de fonds, arnaques, et absence totale de protection. Ce n’est pas un écosystème mature. C’est un terrain d’expérimentation sauvage. Si vous utilisez un VASP basé au Costa Rica, vous assumez tout le risque. Il n’y a pas de garantie. Pas de dépôt de garantie. Pas de fonds de compensation. Juste un site web, un Telegram, et un pari.
Et pourtant, les gens continuent. Pourquoi ? Parce que les frais sont bas. Parce que les transferts sont rapides. Parce que les banques traditionnelles refusent les crypto. Le Costa Rica devient un refuge pour ceux qui veulent éviter la bureaucratie — pas pour ceux qui veulent de la sécurité. Ce que vous trouverez ici, dans cette collection, ce sont des analyses concrètes de plateformes qui ont tenté d’opérer ici, des arnaques révélées, et des leçons tirées de l’échec. Pas de théorie. Pas de jargon. Juste ce qui s’est passé, et ce que vous devez éviter.
Au Costa Rica, la cryptomonnaie est utilisée librement malgré l'absence de loi spécifique. Les particuliers échangent, paient et investissent sans autorisation, tandis que les entreprises s'adaptent aux règles anti-blanchiment. Une nouvelle loi devrait changer la donne en 2025.